CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
et au moment du refroidissement ces matières absorbent un gaz (dit oxigène), et
alors la calcination est opérée. Mais dans les vaisseaux clos, les matières les
plus combustibles qu'on y exposeroit au feu en expansion le plus violent et le
plus continu, n'y peuvent perdre aucune portion de leur feu fixé ; ni absorber
aucun gaz. Ces matières ne peuvent donc y brûler, ni s'y calciner.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Les matières dont j'ai traité dans cette première partie de mon ouvrage, et les
propositions que j'ai osé y établir, concernent des objets d'une trop grande
importance, pour que l'explication des principaux faits physiques que j'y ai
exposés, soit entièrement rejettée sans aucun examen, parce qu'elle ne
s'accorderoit point avec les opinions régnantes. Il me suffit de pouvoir dire,
pour justifier la hardiesse de mon entreprise, que les principes, que je
propose, me paroissent satisfaire beaucoup plus clairement et plus simplement à
tous les faits dont j'ai parlé, que ceux qu'on paroît actuellement disposé à
admettre.
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